sleeping maid-servant
Oil on canvas
71 x 62,5 cm
90 x 82,5 cm
r.u. "leon Frédéric 1897"
labels from following exhibitions: PvSK Brussels 1948 "Leon Frederic
Saint-Aldegondis Church 1986
Gemeentehuis Schaarbeek 2000-2001"Leon and Georges Frederic"
"Leon and Georges Frédéric" Gemeenteuis Schaarbeek 2000
Historique :
Collection L. Franck, Anvers.
Collection Baron Pierre Descamps, Bruxelles.
Collection De Groeve-De Winter, Belgique.
Collection De Groeve, Belgique.
Exposition :
1898, Exposition Léon Frederic, Cercle artistique et littéraire, Bruxelles.
1898, Xe Exposition triennale, Namur.
1908, Salon de l’art contemporain, Anvers.
1948, Rétrospective Léon Frederic, Palais des Beaux-arts, Bruxelles, n° 62, sous le titre La Servante
endormie 1897 Coll. Baron P. Descamps, Bruxelles.
2018, Léon Frederic (1856-1940), un autre réalisme, musée Courbet, Ornans, n°28, sous le titre La
Servante endormie.
Source :
Le Petit Bleu, fév. 1898, p. 2 ; La Gazette, fév. 1898, p. 2 ; FREDERIC G., n°310.
Bibliographie :
BAERT, 1973, p. 100 ; DE BUCK, 1996-97, p. 48 ; Musée Courbet, 2018, p.137.
Notice :
Dans l’intimité d’une chambre simple et rustique, Frederic présente frontalement une jeune
paysanne endormie sur une chaise. Depuis quelques années, les scènes de genre à caractère réaliste
produites par l’artiste placent le spectateur dans l’intimité du quotidien paysan. Exprimé à travers
les toiles comme Les Trois Soeurs, Le Vieux Paysan se chauffant, La Boutique de village et bien
d’autres, cet intimisme que l’on retrouve chez de nombreux artistes belges issus de la mouvance
Illustration : © KIK-IRPA, Brussels (Belgium)
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symboliste semble redevable à la tradition picturale flamande ou hollandaise. La Paysanne endormie
se distingue toutefois par la stylisation singulière des vêtements contrastant avec l’apparente naïveté
de la composition et de la perspective montante de l’arrière-plan.
Exposée lors de l’exposition personnelle de l’artiste au Cercle artistique et littéraire de
Bruxelles et au Salon triennal de Namur en 1898, l’oeuvre était présentée aux côtés notamment du
Vieux Paysan se chauffant, d’égales dimensions. D’après le critique du Petit Bleu de Bruxelles, la
« paysanne endormie sur sa chaise, dans son abandonne de jeunesse et de santé » ferait pendant au
vieux paysan dans la « physionomie ravagée de rides profondes accuse des plis de malice et de ruse1
».